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Affaire Mangamura : le pirate de mangas face à la justice

Le monde du manga a été secoué par l’affaire Mangamura, un site de piratage qui a opéré de 2016 à 2018, mettant à disposition illégalement des milliers de mangas et de scans. Cette affaire a déclenché une vaste opération policière internationale et a finalement abouti à des condamnations sévères pour ses administrateurs. Les implications de cette affaire sont profondes, reflétant les enjeux actuels du piratage numérique dans le domaine de l’édition et du droit d’auteur.


L'interface du site Mangamura
L'interface Mangamura avant que le site soit fermé (source : Wikipedia)

Mangamura en bref


Mangamura, également connu sous le nom de Manganime, était l’un des sites de piratage de mangas les plus populaires, avec des millions de visiteurs mensuels. Le site permettait aux utilisateurs de lire gratuitement des mangas récents, en violant tout simplement les droits d’auteur. En avril 2018, le site a été fermé par la police japonaise, mettant fin à deux ans d’activités illégales.


Les poursuites judiciaires


Les éditeurs de mangas japonais, dont Kadokawa, Shueisha et Shogakukan, ont porté plainte contre Mangamura pour violation de droits d’auteur. En juillet 2022, ces éditeurs ont demandé une indemnisation de 19 milliards de yens (environ 142 millions d’euros) pour les dommages causés par le site de piratage.


Le principal administrateur du site, un ressortissant philippin, a été arrêté en 2019 aux Philippines et extradé vers le Japon. En avril 2024, il a été condamné à une amende record de 10 millions d’euros, marquant ainsi une victoire significative pour les éditeurs et un avertissement clair pour d’autres sites de piratage potentiels.


Le piratage de livres, une préoccupation de toujours…


On rappelle, bien que cela paraisse évident, que le piratage de livres, qu’ils soient imprimés ou numériques, est une violation flagrante des droits d’auteur et est illégal dans de nombreux pays, y compris en France. On rappelle aussi que même si vous disposez d’une version papier d’un titre, ça ne vous autorise pas pour autant à voler la version numérique. Comme le souligne Actualitté, le piratage de livres numériques continue d’inquiéter l’industrie de l’édition en France.


Le piratage prive les auteur·rices et les éditeur·rices de leurs revenus légitimes, compromettant ainsi la création de nouveaux contenus et l’innovation dans le domaine de l’édition. Rappelons que l’auteur·rice gagne sa vie grâce aux droits d’auteur, et qu’à chaque fois que son livre est acheté ou emprunté en bibliothèque, une part lui revient.

CORNÉE 
Le regard sur le monde du livre des 15-25 ans

Cornée est une création de l'agence éditoriale Miralta Édito

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