Bonjour ! Après mon article d’hier, je vous propose aujourd’hui un peu de légèreté en vous présentant The Love Hypothesis d’Ali Hazelwood.
Olive, doctorante en biologie, ne croit pas vraiment en l’amour, et de toute façon, elle n’a pas le temps pour ça. Ses recherches accaparent tout son temps. Pour prouver à sa meilleure amie qu’elle a oublié son ex et qu’elle est à nouveau en couple, elle embrasse au hasard, la première personne qui passe par là. Seulement, cette personne est Adam Carlsen, un jeune et brillant professeur considéré comme un tyran par ses étudiants. Les deux jeunes gens entament alors une fausse relation qui est supposée servir leurs intérêts, mais comme dans toute comédie romantique qui se respecte, rien ne se passe comme prévu…
Comme Olive, j’ai tendance à être plutôt réticente à l’amour et donc fatalement, les comédies romantiques n’ont jamais vraiment été ma tasse de thé. J’apprécie la romance à petite dose, quand c’est secondaire, mais il ne m’arrive presque jamais de lire un livre qui ne se base que sur ce thème. J’ai décidé de lire The Love Hypothesis à force d’en voir des éloges sur tous les réseaux sociaux. J’étais sûre de ne pas aimer et de trouver l’histoire niaise, dans la même lignée que To all the boys I’ve loved before.
Deux jours. Il m’aura fallu deux jours pour venir à bout des 384 pages de ce roman. Loin d’être une romance pour adolescents comme il en existe des centaines, il s’est avéré que j’étais pile le genre de personne ciblée par l’autrice : étudiante dans la vingtaine, ayant envisagé et essayé la recherche avant de fuir dans un tout autre domaine. Olive est l’archétype même de l’étudiante en recherche : elle ne vit que pour et par son travail, essayant d’être reconnue par la communauté scientifique ; mais complètement perdue et inquiète pour son avenir. Malgré ses travaux brillants, elle n’a aucune confiance en elle et est rongée par ses doutes. Sa rencontre avec Adam va complètement la transformer. Je me suis très vite identifiée à l’héroïne. De plus, la connaissance du milieu universitaire par Ali Hazelwood, fait que le récit est tout à fait réaliste et au courant des enjeux contemporains de la recherche et de ses problématiques. Les dialogues sont brillants et hilarants, ils font tout le charme de l’histoire ; et le mélange de fake-dating et d’ennemies to lovers prend parfaitement. Seul petit bémol, tout est beaucoup trop prévisible et très peu subtil, les quiproquos et situations gênantes se sentent à mille lieues… j’ai trouvé cela dommage.
Seulement disponible en anglais pour le moment, la version française est prévue pour le 1er juin 2022 aux éditions Hauteville : amis non-anglophones, ce sera le moment idéal pour vous de découvrir cette drôle d’histoire ; mais attention, ce n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains à cause de quelques scènes explicites, détaillées et… inattendues. Finalement conquise par ce livre, j’essayerai de lire de la romance un peu plus souvent : n’hésitez pas à me faire vos recommandations ! 😊
J'aime beaucoup le : " Deux jours " 😂
Tu en parles vraiment bien. Je ne pense pas que ce soit le genre d'œuvre sur laquelle j'aurai flasher, pour la simple et bonne raison que j'ai tendance à fuir les héroïnes qui me ressemblent... étudiante, perdue, angoissée, non.
Pourtant, tu l'as tellement bien vendue que je vais peut-être reconsidérer mon avis et me pencher dessus !
Tu as vraiment une belle manière d'écrire et de présenter tes articles, c'est vraiment agréable ! Merci pour cet article ! :)