Hello ! Vous le savez, j'aime les deux et je les pense complémentaires. Je ne pourrai jamais faire un choix tranché. Pourtant... J'ai discuté avec des auteurs sur Insta qui ne juraient que par l'édition traditionnelle mais qui reviennent maintenant sur leur choix. De même, j'ai rencontré des auteurs qui ne pensaient pas réussir dans l'édition traditionnelle et qui finalement, une fois auto-édité, ont trouvé leur bonheur lorsqu'une ME leur a proposé un contrat... J'ai l'impression qu'en 2022 le choix n'est plus aussi évident qu'avant 😅
Vous en pensez quoi ? Parce que je connais aussi beaucoup d'auteurs qui hésitent et n'osent pas se lancer, comme si faire un choix leur faisait peur.
Je suis plutôt pour l'édition hybride. J'aimerais travailler dans une ME, mais je ne suis pas toujours d'accord avec ce qui se fait dans les grandes maisons. Et c'est hyper compliquée de trouver sa place si on connaît personne ou si on n'est pas à Paris. L'AE, c'est compliqué. J'aime beaucoup l'idée, surtout la liberté qu'on peut avoir sur plusieurs niveaux éditoriaux mais en même temps, c'est beaucoup de responsabilités et ça c'est assez compliqué.
Hello !
Officiellement, je suis hybride jusqu'au 1er février... après ça j'aurais repris mes droits et donc pour l'instant 100% indépendante/en auto-édition. Néanmoins, je ne ferme pas la porte aux ME car les deux expériences sont aussi différentes que complémentaires.
Je pense qu'il faut surtout savoir dans quoi on s'embarque.
Mon expérience en ME a été enrichissante, même si je ne me suis pas sentie toujours accompagnée. Il faut savoir qu'on ne choisit pas forcément tout (titre, couverture etc.) et qu'une ME (en particulier petite ou moyenne) ne veut pas forcément dire visibilité, ou ventes. J'ai par exemple vendu 10x plus en 1 mois en AE qu'en 1 an avec un de mes romans en ME. Mais c'est comme ça qu'on apprend, j'ai fait de très belles rencontres, j'ai pu participer à des salons, dont Paris, et j'en garderai toujours un bon souvenir.
Être en auto-édition c'est énormément de travail, on se rend pas toujours compte. Il y a des jours où j'adore tout gérer (et où j'ai l'espoir de pouvoir en vivre) et des jours où je suis juste fatiguée et où je rêverais de refiler le bébé à quelqu'un et de patienter. Encore une fois, on apprend énormément et je m'améliore (en communication, marketing, mise en page etc.) à chaque sortie.
Je pense qu'il y a surtout un gros travail de mental/mindset à faire (j'en ai parlé avec @margotdessenne sur son podcast !) Avant j'avais l'impression que mon écriture n'avait pas de poids ou de valeur si elle n'était pas "validée" par une ME. Pourtant cette année j'ai refusé deux contrats de ME (dont une très grosse) car les contrats proposés ne m'allaient pas et que ces éléments n'étaient pas négociables. J'ai préféré protéger mon roman plutôt que d'essayer et de me retrouver déçue.
Ce qui est bien avec une carrière c'est qu'elle n'est pas linéaire et qu'on peut essayer, se tromper, changer et continuer !
Je trouve que dans les deux ME et AE il y a des codes à connaître avant de se lancer (codes que je n'avais pas quand j'ai signé en ME) et j'ai parfois l'impression que ça vient rediscuter la place de l'auteur et son rôle : est-ce qu'il est là uniquement pour écrire ou est-ce qu'il doit aussi faire la couverture, gérer l'impression, promouvoir son livre etc ? Avant d'être publiée je pensais que j'écrirais un livre, que je signerais un contrat avec une ME et que tout roulerai comme sur des roulettes mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé et j'ai avec le recul l'impression qu'un auteur peut et doit s'impliquer dans plus d'étapes qu'il n'y paraît. En résumé je suis complètement indécise entre les deux. Je me sentirais incapable de gérer de l'AE et je ne me suis pas sentie pleinement satisfaite par mon expérience en ME. Mais j'ai toujours autant envie d'écrire et de voir mon livre dans les rayons des libraires et qu'il soit lu par des inconnus sans même que je ne le sache vraiment 😁
Je suis hybride. :-)
J'aime beaucoup faire partie d'une équipe, même si certaines ME sont plus familiales que d'autres, et je me suis lancée en auto-publication par défaut il y a quelques années : j'avais récupéré les droits d'un roman, je ne voulais pas le ranger, alors je l'ai republié dans la foulée avec une nouvelle couverture.
Aujourd'hui, j'ai une meilleure stratégie en ce qui concerne l'auto-publication, c'est un vrai choix, même si pour moi, c'est encore un peu stressant en comparant avec une ME classique... :-)
Le plus important est de savoir le pourquoi de chaque choix, tout le monde ne veut pas la même chose.
Le choix de l'AE ou de la ME est en effet à prendre selon plein de critères, mais surtout des envies et attentes de l'auteur.e. Perso, j'adore tout faire ! J'étais Chargée de com avant et ça me paraît impensable de laisser quelqu'un d'autre que moi choisir, ne serait-ce que la couverture de mon roman. Mais c'est évident que c'est hyper compliqué de faire sa place, faire connaître son roman, s'imposer suffisamment dans le monde littéraire pour vendre ses oeuvres par soi-même. Par contre l'AE n'empêche pas de s'entourer, que ce soit pour la bêta-lecture, la correction, l'illustration, etc. C'est d'ailleurs aussi pour ça que les services de pro comme Marion sont hyper précieux.
Je crois qu'il ne faut pas croire que l'AE et les ME soient tout noir ou tout blanc, cela dépend juste de la manière dont on les appréhende.
J'ai toujours rêvé d'être publiée dans une grande maison d'édition et j'ai longtemps pensé que je ne changerais jamais d'avis. Pourtant, maintenant que je me consacre enfin à mes projets d'autrice, je suis bien moins catégorique. Je travaille sur un projet de séries littéraires en auto-édition pour mon site et je suis de plus en plus intéressée par les possibilités offertes dans ce secteur pour un roman. Après, objectivement, sur mon projet principal en cours, je crois que le rêve de la maison d'édition reste très ancré, sans doute pour me prouver que j'en suis capable... 😐
En ce qui me concerne, j'aimerais bien travailler avec une ME pour commencer. J'aimerais être guidée et je me sentirais plus légitime dans mon écriture (oui, bon...).
Mais j'ai moins de paillettes dans les yeux concernant l'édition dernièrement, le rapport de pouvoir n'est pas très favorable aux auteurices et il y a des problèmes aussi. Alors je n'écarte pas du tout l'AE ! Ou sinon il faut fonder sa propre maison 😂
Bonsoir,
Pour ma part, je persévère dans la voie des maisons d'éditions traditionnelles, même si j'ai eu mon lot de déceptions, je continue de croire qu'un jour un éditeur lira mes romans avec les mêmes yeux que moi (ah, ces écrivains, rêveurs fous). J'ai plusieurs fois réfléchi à rééditer ma saga Stalking en autoédition, car les ME restent frileux à l'idée de rééditer un ouvrage, mais j'avoue que je ne me sens pas les épaules à supporter le rôle à la fois d'auteure, d'éditrice, de correctrice, de chargée de communication et de comptable! Bravo à celles et ceux qui se lancent dans l'aventure.
Team qui n'ose pas se lancer, la peur du rejet c'est certain. Comment savoir si ca vaut seulement le coup de le faire relire par un professionnel avant ?
Les avis de mes proches ne sont pas très objectifs sur mes talents d'écriture 😂.
Hey ! Personnellement, je serais plutôt adepte de l'édition hybride et de choisir une ME ou l'AE en fonction du roman et du projet qui l'accompagne. Après, peut-être que je changerai d'avis en testant les deux s'il y a une méthode que je préfère à une autre.