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La philo, c’est la vie : un essai philosophique inclusif rempli de références pop culture

Photo du rédacteur: Barbara, chroniqueuse sciences humainesBarbara, chroniqueuse sciences humaines

La philo, c’est la vie : Comprendre le monde et se comprendre soi-même est le titre du livre de Gabrielle Pozzo di Borgo, une philosophe de 26 ans, aussi connue sous le pseudo @philosophavie sur les réseaux sociaux.

Son concept ? Parler philosophie par l’intermédiaire de références pop culture. Si je te dis que philosophie rime avec Naruto, Barbie, les films Pixar ou encore la série The Crown, tu me crois ? Eh bien, c’est ce que l’autrice a réussi à transmettre à merveille en l’agrémentant avec des exemples personnels pour concrétiser chacune de ses idées. Une originalité rafraîchissante dans cette discipline parfois un peu rigide et qui paraît complexe. « Parce que dans [la] banalité [de nos vies], il y a de l’universel – il y a de la philosophie. »

« Être philosophe, c’est vivre en accord avec ses principes. »

Faire de la philosophie n’est pas réservé qu’aux personnes qui en ont fait leur métier ; elle s’inscrit dans chacune de nos réflexions que l’on peut avoir sur la vie, notre environnement et notre quotidien. L’autrice l’illustre en partageant le moment où elle a décidé de cesser de consommer des produits d’origine animale afin de ne plus être en désaccord avec ses convictions.

Finalement, cela correspond à tous les questionnements que tu as sur ton rapport au monde (comme l’écologie, l’injustice, etc.). Alors, oui, toi aussi, tu es un·e philosophe.


« Penser son corps, c’est compléter sa pensée. »

Tu dois te demander : mais qu’est-ce que vient faire le corps ici, alors qu’on parle des pensées, d’idées (un truc abstrait en somme) ? Parce que le corps entraîne des réflexions philosophiques. L’autrice prend pour exemple la puberté. Là où le changement est le plus radical, et où les complexes commencent à surgir. Mais aussi ce qui incombe par la suite : le questionnement sur sa propre sexualité. Surtout chez les femmes où on qualifie de « honteux » les menstruations et où on doit faire avec les bouleversements hormonaux, mais aussi physiques quand la silhouette change et se dessine plus distinctement, et ce, malgré elles.


« Un rapport sain à la culpabilité est essentiel si nous souhaitons du progrès chez nous comme chez les autres. »

L’autrice appuie sur un aspect important : la culpabilité est à prendre en considération quand on traite du sujet de la discrimination. C’est ce qui nous permet de changer notre regard sur une situation et de nous entourer de personnes qui y sont victimes pour pouvoir reconnaître ce qu’on ne voyait pas forcément. Par exemple, si tu es une femme blanche, alors tu connaîtras la discrimination liée à ton sexe, mais tu ne connaîtras pas celle qui incombe aux femmes racisées.

D’ailleurs, cet essai a été rédigé en écriture inclusive. Est-ce un hasard ? Je ne crois pas. C’est une volonté de parler à (voire de toucher) tout le monde : les hommes, les femmes, mais aussi les personnes non binaires. Une manière de souligner davantage cette notion de discrimination qui surgit aussi dans la langue française.


« Être en thérapie, c’est interroger qui on est. »

À l’heure où la santé mentale va de plus en plus mal, on se questionne encore sur la nécessité de consulter un professionnel de santé. Spoiler alert : nous n’avons pas besoin d’avoir des problèmes psychiatriques pour consulter ! (Ce n’est pas pour rien que la sécu a mis en place le programme Mon soutien psy pour rembourser les séances chez un psychologue et pour que ce soit accessible à plus de monde.) En fait, être en thérapie, c’est une façon de s’interroger sur sa vie, ses expériences, ce qu’on a vécu, pour réécrire d’une certaine façon son passé, mais également son présent, et envisager l’avenir avec plus de sérénité, car on aura les armes pour surmonter les prochains obstacles.


Bref, la philosophie fait partie intégrante de notre quotidien

C’est ce que Gabrielle Pozzi di Borgo démontre avec brio dans son livre. Elle rend la philosophie accessible – et même « moderne » – grâce aux références contemporaines qu’elle distille dans ses chapitres et grâce à ses anecdotes personnelles.

Alors, es-tu prêt·e à te laisser porter par ce voyage philosophique ? Parce que, après avoir lu ce livre, tu auras l’impression de voir de la philosophie partout, que ce soit dans ton roman préféré, dans la prochaine série que tu vas binge-watcher… Ça, je te le garantis !


Barbara est la chroniqueuse spécialisée en non-fiction pour Cornée mag. Elle adore se plonger dans des histoires qui la font s’évader comme réfléchir sur le monde à travers des livres qui traitent de sujets de société. Bien qu’elle ait un profil plutôt scientifique, elle a décidé de se tourner vers son amour pour les mots et d’en faire son métier : le jour, elle aide les autres à écrire leur livre ou à corriger leur manuscrit, le soir, elle écrit ses propres histoires.

TikTok : @barbara.encrepensive | Instagram : @encrepensive


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CORNÉE 
Le regard sur le monde du livre des 15-25 ans

Cornée est une création de l'agence éditoriale Miralta Édito

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« Tout écrivain peut être heureux d’entendre un écho à ce qu’il a fait, même s’il ne visait pas à cela d’abord. Comme on sait, je suis plutôt quelqu’un qui doute de lui-même et de ce qu’il écrit. »

Philippe Jaccottet,

lauréat de nombreux prix dont le Goncourt de la poésie

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